Rester en bons termes avec mes ex a toujours été un principe que
j'affectionne. Contrairement aux personnes pour qui tout contact doit
être coupé à partir de la rupture et qui réduisent à néant ce qu'ils ont
passé des mois ou des années à construire, j'ai toujours essayé
d'adopter une attitude plus noble et plus adulte à mes yeux. Je sais ce
que vous êtes en train de vous dire à l'instant-même : "Si elle reste en
contact avec ses ex, c'est uniquement pour les utiliser comme plan cul
de secours de temps en temps, ou pour les maintenir à ses pieds et se
sentir encore courtisée, même après la fin de la relation". En vérité,
j'ai très rarement (voire jamais) remis le couvert avec les hommes avec
qui j'ai vécu une histoire. Quand les sentiments amoureux que j'ai
éprouvé pour quelqu'un se tarissent, c'est fini. Dans mon corps, dans ma
tête, et dans mon désir physique. Mon seul but est de ne pas renier les
choses qui se sont passées entre eux et moi, et d'essayer d'apprendre
de nos erreurs pour mieux me comprendre et mieux gérer mes relations
futures.
mardi 26 juin 2012
mardi 19 juin 2012
Dis moi comment tu dragues, je te dirai qui tu es
Les hommes et les femmes n'ont, en général, pas la même façon de
considérer l'art de la drague ni sa finalité. C'est ce qui est écrit
dans certains livres comme "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus". C'est ce qu'on voit dans certaines séries comme Sex and the City
ou Mad Men. C'est ce qui transparaît dans certains films. Comme "De rouille et d'os" d'Audiard que je suis allée voir ce week-end avec ma copine Anna.
Je reconnais que la drague n'est pas le sujet principal de ce film.
Mais on y voit pourtant clairement le héros concevoir le sexe comme
quelque chose d'animal, une sorte de consommation de survie, tandis que
le personnage joué par Marion Cotillard développe des sentiments et des
attentes un peu plus précises. Toutes ces occasions d'observer les
différences entre hommes et femmes m'ont donné envie de réfléchir, une
nouvelle fois, à la façon dont débutent les relations aujourd'hui. Et de
vous faire part de quelques "nouvelles pratiques" que j'ai découvert
ces derniers mois.
jeudi 7 juin 2012
Long is the road to oblivion
Une fois toutes les deux semaines, j'ai l'habitude d'aller rendre visite à ma grand-mère en banlieue parisienne. Je lui tiens compagnie, elle me prépare de bons petits plats, je lui raconte les rebondissements de ma vie amoureuse, elle me donne son avis, je regarde des émissions à la télé avec elle avant qu'elle ne s'endorme sur le fauteuil et que j'en profite pour mettre un DVD… Et si ses défauts de grand-mère ont vite tendance à me faire perdre patience, j'aime discuter avec elle. Cela me fait réfléchir sur ma vie, ma vision des choses, et m'aide à relativiser. Parfois, elle me parle de son histoire avec mon grand-père, qui est décédé il y a 13 ans. Vision old school des relations amoureuses, pas forcément plus romantiques ni plus satisfaisantes que celles de maintenant, mais néanmoins plus stables et durables. A chaque fois qu'elle me parle de lui, je devine la nostalgie qui se cache derrière ses yeux brillants, et j'entends la douleur de sa perte dans sa voix. Et je me demande : comment peut-on survivre au décès de la personne qu'on a aimé toute sa vie? Comment trouver les mots pour lui répondre sans dénigrer sa douleur ni une relation dont j'ai à peine été le témoin? Depuis 13 années, elle vit dans l'appartement et la ville qui contiennent la plupart de ses souvenirs avec son mari. Dormir dans le même lit sans la personne, dîner à la même table en face du vide, marcher dans la rue sans pouvoir s'appuyer à son bras.
vendredi 1 juin 2012
Dans un monde parfait
Comme vous le savez, ma liste, déjà longue, d'échecs sentimentaux
s'est vue ajouter une nouvelle ligne récemment, suite aux remous de mon histoire avec Andersen. Cet épisode ne m'a pas plongée, comme je le
craignais, dans un abîme de déprime et de remise en cause entière de ma
vie. La preuve, s'il en est, que l'année qui vient de se dérouler m'a
vraiment blindée (peut-être même trop…). Pourtant, ce brusque retournement de situation est très mal tombé dans le cheminement de reprise de confiance
que j'avais débuté il y a quelques mois. Quand on tombe de cheval, la
meilleure chose à faire, c'est de remonter immédiatement en selle et
vaincre son échec. Il n'en va pas de même pour les relations amoureuses.
D'une part parce qu'un coup de coeur ne se commande pas et ne se trouve
pas à tous les coins de rue. D'autre part parce qu'il n'y a rien de
plus stupide que d'oublier une personne dans les bras d'une autre. C'est
le meilleur moyen de créer une relation instable, insatisfaisante,
frustrante, et désastreuse. J'en sais quelque chose car c'est de cette façon que j'ai mené ma période de "célibat" : oublier la relation la plus
sérieuse que j'ai eue dans ma vie en me jetant dans les bras de quelqu'un
d'autre, puis oublier cette relation de substitution en me jetant dans
les bras d'un nouvel homme et ainsi de suite.
Tout cela pour en arriver là, au même point qu'avant, un an et demi plus tard.
Inscription à :
Articles (Atom)