dimanche 29 avril 2012

Un petit voyage et puis revient

Chers lecteurs,

Je m'envole demain pour un petit séjour en Guadeloupe, et je vous adresse ce petit message pour vous prévenir qu'il n'y aura pas de nouvelle chronitque publiée avant la semaine prochaine. Toutefois, je penserai à vous sur la plage, en préparant les prochaines confidences et réflexions dont je vous ferai part à mon retour.

Bons week-ends et ponts du début du mois de mai à tous! 
A bientôt!

vendredi 27 avril 2012

Les liaisons foireuses, ou comment le Vicomte de Valmont continue de frapper

En lisant mes précédents articles, vous avez dû vous rendre compte que les histoires que j'ai vécues ces deux dernières années n'ont pas été des plus satisfaisantes. Et que je commence à en connaître un rayon sur les fiascos sentimentaux et sur les dangereux prédateurs masculins qui rôdent en liberté dans nos bars ou nos lieux de travail. Mais jusqu'à présent, j'avais l'impression d'être la seule à vivre ce genre de choses. D'ailleurs, une réflexion que m'ont souvent faite les différents amis à qui je raconte ma vie, c'est : "Mais où trouves-tu ce genre de mecs? D'où sors-tu ces histoires?". 
A leurs yeux, je suis une sorte d'anthropologue qui part à la rencontre de monstres et à la recherche d'aventures dans le monde effroyable de la drague, afin de les délecter de mes récits incroyables. J'ai moi-même fini par ne plus croire à la possibilité d'un happy ending pour moi et à me persuader que ma vie serait faite d'une succession d'échecs plus dévastateurs les uns que les autres. J'avoue que depuis ma rencontre avec Andersen, j'ai quelque peu amélioré mes prévisions, en espérant être, pour une fois, tombée sur un mec bien. Mais, passons, et n'allons pas plus vite que le cours des choses : l'histoire nous le dira en temps voulu.

jeudi 26 avril 2012

D'après toi, on est en couple ou ... ?

Quand on commence une relation, il y a toujours des moments d'incertitude sur notre façon d'agir. On ne connaît pas encore bien les goûts et les habitudes de l'autre, on n'ose pas forcément faire les premiers pas, et encore moins se montrer sous notre jour le plus naturel.
Les moments passés ensemble, aussi magiques et enivrants qu'ils soient, n'en restent pas moins sources de questions. Les premières fois où l'on s'embrasse : "Est-ce que je ferme les yeux ou les laisse ouverts ?". Les premières fois où l'on marche dans la rue côte à côte : "Est-ce que je dois mettre ma main dans la sienne, ou est-ce un truc qu'il déteste ?". Les premiers week-ends passés loin l'un de l'autre: "Est-ce que je dois l'appeler pour entendre sa voix et prendre des nouvelles, ou le laisser tranquille et attendre qu'il revienne ?".
Cela donne des situations assez comiques au quotidien. Pour essayer de rester la plus glamour et mystérieuse possible, j'oublie mes t-shirts larges et leur préfère une belle nuisette pour dormir avec lui ; plutôt que de dévorer ma tartine beurrée au saut du lit, le regard vague, je prends soin de me nettoyer le visage et de mettre de l'ordre dans mes cheveux avant de m'attabler devant le petit déj', l'air épanoui ; je range mon appartement tous les jours, pour éviter que le bordel naturel ne revienne au galop, et je fais mon lit tous les matins!

Ce ne sont bien sûr que des situations anecdotiques qui font place, progressivement et inexorablement, à nos vraies habitudes, nos vraies façons d'agir au quotidien, quand on réalise qu'on peut avoir confiance en l'autre et commencer à se lâcher. Mais qu'en est-il des sentiments, des attentes, des projets et projections ? Voir que mon copain me trouve sexy même quand je me brosse les dents, c'est facile. Mais savoir s'il s'implique autant que moi dans la relation, c'est beaucoup plus flou. Je me demande alors : qu'est-ce qui définit une vraie relation ? A partir de quel moment peut-on réellement se considérer en couple ?

vendredi 20 avril 2012

Amour, ruptures et profils Facebook

Events, like, friends, retweet, MT, hashtag, comments… Vous l'aurez compris, cet article va emprunter des voies à la fois geeks et branchées, car j'ai décidé, aujourd'hui, de m'interroger sur la place des réseaux sociaux dans nos vies. Avez-vous déjà pris conscience de la dépendance extrême que nous entretenons avec Facebook (en première position pour moi) ou encore Twitter ? Que ce soit au boulot, le soir chez moi, ou même dans la rue ou la salle d'attente de mon orthoptiste, depuis que j'ai fait l'acquisition d'un smartphone, il n'y a pas une journée qui passe sans que j'aille consulter ces sites et que je m'abreuve du flot d'informations qu'ils déversent. Être présent sur les réseaux sociaux est un peu inévitable de nos jours, au risque de ne pas être tenu au courant des soirées à venir ou d'apprendre avec 6 heures de retard le décès de Whitney Houston. Mais au-delà de cette utilisation purement utilitaire, j'ai voulu me pencher sur les conséquences plus complexes des réseaux sociaux dès qu'ils touchent à nos relations amoureuses.
Par exemple, doit-on bloquer l'accès de notre profil Facebook à toutes les personnes avec qui on a couché dans le passé? Facebook ne représente-t-il pas une menace pour les relations de couple? Comment réussir à se remettre d'une rupture quand la vie de notre ex se déroule chaque jour sous nos yeux impuissants?

lundi 16 avril 2012

Young adult along the way

Commencer une nouvelle histoire avec quelqu'un, c'est comme marcher sur un petit chemin fleuri et ensoleillé juste au bord d'un précipice : c'est à la fois grisant et effrayant, agréable et risqué. Et c'est exactement le chemin que j'emprunte en ce moment, depuis que j'ai rencontré Andersen (voir l'article Once upon a friday night in Paris). Ce n'est pas son vrai prénom évidemment, mais si je le surnomme ainsi, c'est en référence à l'écrivain danois Hans Christian Andersen. Car, je ne vous l'avais pas précisé, mais ce jeune homme que j'ai rencontré il y a quelques semaines part vivre au Danemark pendant toute la saison estivale pour raisons professionnelles. Trois mois d'absence, ce n'est pas grand chose, vous avez raison. Mais je pense que c'est assez inconfortable et risqué (encore ce mot!) quand deux personnes viennent de se rencontrer et n'ont eu droit qu'à quelques semaines pour se connaître.

jeudi 12 avril 2012

When in Rome

Un des romans, que vous connaissez j'en suis sure, et qui m'a énormément aidée l'année dernière à ne pas me laisser abattre par la douleur causée par Mister Draper (voir l'article Sexe, mensonges et "advertisement"), c'est "Mange, prie, aime" d'Elisabeth Gilbert. Dedans, il y a une citation qui m'a marquée et qui explique comment soigner son coeur brisé : "Vitamine E, dormir davantage, boire beaucoup d’eau, partir en voyage loin de la personne qu’on a aimé, méditer et enseigner à son cœur que cela est le destin". L'année dernière, à l'époque où Mister Draper a rompu avec moi, je suis partie quelques jours au Maroc, un pays que je ne connaissais pas. J'avais placé énormément d'espoirs dans ce voyage pour réussir à l'oublier, ouvrir mes perspectives d'avenir et ma vision des choses. Au final, la blessure était trop récente, le séjour trop court, et j'ai passé mes nuits à rêver de lui. C'est pourquoi ma foi dans la solution de l'oubli par les voyages était un peu ébranlée.

vendredi 6 avril 2012

Once upon a friday night in Paris

Le week-end dernier, j'ai dormi 9 heures en totalité. 9 heures, c'est ce que mon corps me réclame d'habitude pour une seule nuit. Autant dire que je ne faisais pas bonne figure le dimanche soir à 21h, en me traînant vers mon lit. Pourtant, malgré la fatigue physique, ma tête était remplie des moments géniaux que je venais de vivre au cours de ces dernières 48 heures.
J'avais l'impression d'être revenue à l'époque du début de mes études (de mes 20 ans quoi!). Vous savez, les belles années où l'on pouvait boire de l'alcool en grande quantité, se coucher sans enlever son jean, dormir d'un sommeil de plomb, se lever le lendemain avec une légère fatigue au niveau des yeux, et repartir gaiement pour la prochaine soirée (qui avait lieu le soir-même en général). C'était aussi l'époque de l'insouciance, des bons délires entre potes, des découvertes de ce que la vie peut nous offrir de mieux. L'époque où l'on était un peu débile, car encore trop jeune. Celle où l'on pouvait encore sécher le cours du lundi matin, avant d'avoir un boulot et des jours de congés à poser.

mercredi 4 avril 2012

Sexe, mensonges et "advertisement"

Comme je vous le disais dans mon précédent article, la fidélité est un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Et cela peut notamment s'expliquer par cet épisode sentimental très douloureux qui a occupé l'année de mes 25 ans. Je vous préviens tout de suite : ce qui suit est un article-pavé, qui ne signifiera pas grand chose pour vous mais qui représente une étape de reconstruction nécessaire pour moi. Ce qui explique que je m'autorise à le publier, au détriment de votre temps et de votre patience ! 
Pour protéger son identité, j'utiliserai le pseudonyme Mister Draper pour désigner le protagoniste principal de cette histoire. Parce que l'homme dont je vais vous parler aujourd'hui était (et est toujours) créatif dans mon ancienne agence de pub. Et qu'il est aussi menteur et lâche que Don Draper, le héros de la série Mad Men.

lundi 2 avril 2012

Baby talk, baby plans

Je discutais avec une de mes amies l'autre jour, dans un café parisien rue des Pyramides, à propos de notre perception des enfants (de NOS futurs enfants, oserais-je dire). Mon amie Amélie est casée depuis bientôt sept ans avec son copain et ils ont surmonté ensemble des épreuves comme la séparation géographique, la fin des études, la recherche d'un emploi. Après avoir emménagé dans le même appartement, il est tout naturel qu'ils en viennent à parler de nouveaux projets d'avenir. Et si le sujet du mariage est quelque chose qu'elle envisage avec sérénité et évidence, elle m'a semblé un peu moins sûre concernant les enfants.
"Je ne connais rien aux enfants! Je ne sais même pas à quel âge ils sont sensés savoir marcher ou parler" m'a-t-elle dit en reposant sa tasse de thé sur la table.
"Et moi, j'ai l'impression que les enfants ne m'aiment pas. Je ne sais jamais comment agir avec eux, ils m'impressionnent, ils me tétanisent même!" lui ai-je répondu.
Tout en nous rassurant mutuellement sur le fait que ni elle ni moi ne nous sentions douées du fameux instinct maternel, elle a rajouté quelque chose qui m'a interpellé. Sa plus grande peur, m'a-t-elle dit, c'est de se lasser de ses enfant au bout de quelques années et de se sentir prisonnière d'obligations familiales sans pouvoir retrouver sa vie de femme. En y réfléchissant intérieurement, j'ai réalisé que mon inquiétude concernant mes futurs potentiels enfants porte plutôt sur le fait de rater leur éducation et de ne pas savoir poser les bonnes limites, ni trop laxistes ni trop sévères. Par exemple, saurai-je interdire à ma fille de se maquiller pendant son adolescence sans qu'elle finisse par me détester? Saurai-je attendre le moment propice pour acheter un téléphone portable à mon fils? Comment gérer les comptes Facebook, les premières relations amoureuses? Et puis surtout, comment supporter les conflits avec mes enfants, le jugement qu'ils porteront sur moi, alors que j'ai déjà du mal avec le jugement des inconnus dans la rue?