vendredi 25 mai 2012

Il était une fois... une belle fin de mai

Parfois dans la vie, des petits miracles arrivent. Le printemps arrive enfin sur Paris alors qu'il pleuvait des cordes il y a quelques jours encore. Une personne proche finit par se remettre d'une dépression dans laquelle elle était plongée depuis le début de l'année. Une chaîne de télévision décide d'avancer la date de démarrage de sa télé-réalité de l'été, à ma plus grande joie.
Parfois donc, des petits miracles arrivent. Et quand un de ces miracles vous concerne plus particulièrement, les journées deviennent lumineuses et légères. Ça a été mon cas cette semaine.

Comme vous l'aviez peut-être lu, mon histoire de quelques semaines avec Andersen s'était brusquement interrompue le jour où il avait lu ce blog et avait décidé que nous n'attendions pas la même chose (voir l'article "24 heures chrono"). Ce retournement de situation m'avait plongée dans de nouvelles interrogations concernant la constance des gens, la difficulté de trouver quelqu'un de bien, qui croit en ce qu'il dit et qui respecte la personne en face. Et j'avais à nouveau perdu l'espoir de pouvoir un jour me trouver dans une relation belle et saine, auréolée d'un happy ending. Après avoir effacé Andersen du répertoire de mon téléphone, j'avais pris la décision de tourner la page aussi vite que lui et d'oublier ce fâcheux épisode.


jeudi 24 mai 2012

24 heures chrono

En revenant de ma semaine de vacances il y a quelques jours, je savais que je devais me remettre à écrire mes chroniques, pour ne pas faire mourir ce blog qui me tient à coeur. Mais en prenant mon ordinateur pour commencer à rédiger, je me suis sentie bloquée. Pas d'inspiration, pas d'envie d'écrire sur ma semaine à l'UCPA de peur de ne pas savoir exprimer à l'écrit les moments géniaux que j'y ai passé, pas de source de questionnement ou de contrariété dans ma vie qui m'incitent à m'épancher de façon narcissique sur ce blog.
Bref, j'ai eu l'impression d'être arrivée face à un mur inspirationnel, et je me suis sentie très contrariée contre moi-même. Mais finalement, la source d'inspiration est arrivée… Et j'aurais bien aimé qu'elle n'apparaisse pas.

Si vous êtes des lecteurs assidus, vous savez certainement que j'avais commencé une histoire avec un certain Andersen depuis un peu plus d'un mois. Une histoire que je trouvais belle, qui me faisait du bien, et dans laquelle j'avais envie de m'investir aussi longtemps qu'elle resterait plaisante. Depuis mon retour de Guadeloupe, j'avais même l'impression qu'il s'investissait autant voir plus que moi, et j'avais enfin réussi à me sentir en confiance et à être moi-même avec lui.
Pourtant, je suis au regret de vous apprendre que cette histoire s'est malheureusement finie cette semaine, et que ce blog en a probablement été l'élément déclencheur. 

mardi 22 mai 2012

My friends are my life jacket

Depuis que j'ai décidé d'écouter les conseils de mes ami(e)s, ma vie a complètement changé. En bien. Je crois que ce fut ma première bonne résolution prise en 2012. Arrêter de négliger leur aide, arrêter d'avancer à l'aveugle dans ma vie qui était déjà partie un peu trop en vrille. Tenter de voir si ma chance ne tournerait pas si je décidais de faire davantage confiance à leurs avis qu'à mon intuition.

Avant cette décision, j'étais "insupportable", aux dires d'Ambre. En effet, je passais un temps considérable à raconter les rebondissements de ma vie affective aux différentes personnes en qui j'avais confiance. A Solenne devant un cocktail au bar Le Diable des Lombards, à Amélie pendant un dîner dans un restaurant de la rive gauche, à Ambre au détour d'un couloir de mon ancienne agence de pub, à Clarisse devant un verre de Sauvignon sur la terrasse du Yuppies Café. Chaque déballage donnait lieu à des avis et des conseils de leur part, parfois différents selon le caractère de la personne que j'avais en face, mais parfois aussi unanimes, ne me laissant pas beaucoup de marge de manoeuvre. Pourtant, je les appliquais rarement, voire jamais, préférant n'en faire qu'à ma tête, quitte à me planter lamentablement comme souvent.