mercredi 11 juillet 2012

Pas le temps, pas le temps...

Chers lecteurs,

Après plusieurs semaines sans poster le moindre article, je me suis dit qu'il était temps de vous tenir un peu au courant : je n'ai tout simplement pas le temps...
Pourtant, me direz-vous, la période estivale est sensée être moins chargée et laisser plus de temps pour écrire. Je n'y suis pas encore arrivée...
Quoiqu'il en soit, je compte sur quelques jours de vacances à la fin du mois pour remédier à tout cela.

En attendant, bon début d'été à tous. Et si vous êtes Parisiens comme moi ou si vous vivez dans la moitié Nord de la France, bon courage pour éviter les gouttes de pluie et conserver votre bronzage naissant!


mardi 26 juin 2012

Nos ex : entre souvenirs, complicité, rancoeur et oubli

Rester en bons termes avec mes ex a toujours été un principe que j'affectionne. Contrairement aux personnes pour qui tout contact doit être coupé à partir de la rupture et qui réduisent à néant ce qu'ils ont passé des mois ou des années à construire, j'ai toujours essayé d'adopter une attitude plus noble et plus adulte à mes yeux. Je sais ce que vous êtes en train de vous dire à l'instant-même : "Si elle reste en contact avec ses ex, c'est uniquement pour les utiliser comme plan cul de secours de temps en temps, ou pour les maintenir à ses pieds et se sentir encore courtisée, même après la fin de la relation". En vérité, j'ai très rarement (voire jamais) remis le couvert avec les hommes avec qui j'ai vécu une histoire. Quand les sentiments amoureux que j'ai éprouvé pour quelqu'un se tarissent, c'est fini. Dans mon corps, dans ma tête, et dans mon désir physique. Mon seul but est de ne pas renier les choses qui se sont passées entre eux et moi, et d'essayer d'apprendre de nos erreurs pour mieux me comprendre et mieux gérer mes relations futures.

mardi 19 juin 2012

Dis moi comment tu dragues, je te dirai qui tu es

Les hommes et les femmes n'ont, en général, pas la même façon de considérer l'art de la drague ni sa finalité. C'est ce qui est écrit dans certains livres comme "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus". C'est ce qu'on voit dans certaines séries comme Sex and the City ou Mad Men. C'est ce qui transparaît dans certains films. Comme "De rouille et d'os" d'Audiard que je suis allée voir ce week-end avec ma copine Anna. Je reconnais que la drague n'est pas le sujet principal de ce film. Mais on y voit pourtant clairement le héros concevoir le sexe comme quelque chose d'animal, une sorte de consommation de survie, tandis que le personnage joué par Marion Cotillard développe des sentiments et des attentes un peu plus précises. Toutes ces occasions d'observer les différences entre hommes et femmes m'ont donné envie de réfléchir, une nouvelle fois, à la façon dont débutent les relations aujourd'hui. Et de vous faire part de quelques "nouvelles pratiques" que j'ai découvert ces derniers mois.

jeudi 7 juin 2012

Long is the road to oblivion

Une fois toutes les deux semaines, j'ai l'habitude d'aller rendre visite à ma grand-mère en banlieue parisienne. Je lui tiens compagnie, elle me prépare de bons petits plats, je lui raconte les rebondissements de ma vie amoureuse, elle me donne son avis, je regarde des émissions à la télé avec elle avant qu'elle ne s'endorme sur le fauteuil et que j'en profite pour mettre un DVD… Et si ses défauts de grand-mère ont vite tendance à me faire perdre patience, j'aime discuter avec elle. Cela me fait réfléchir sur ma vie, ma vision des choses, et m'aide à relativiser. Parfois, elle me parle de son histoire avec mon grand-père, qui est décédé il y a 13 ans. Vision old school des relations amoureuses, pas forcément plus romantiques ni plus satisfaisantes que celles de maintenant, mais néanmoins plus stables et durables. A chaque fois qu'elle me parle de lui, je devine la nostalgie qui se cache derrière ses yeux brillants, et j'entends la douleur de sa perte dans sa voix. Et je me demande : comment peut-on survivre au décès de la personne qu'on a aimé toute sa vie? Comment trouver les mots pour lui répondre sans dénigrer sa douleur ni une relation dont j'ai à peine été le témoin? Depuis 13 années, elle vit dans l'appartement et la ville qui contiennent la plupart de ses souvenirs avec son mari. Dormir dans le même lit sans la personne, dîner à la même table en face du vide, marcher dans la rue sans pouvoir s'appuyer à son bras. 


vendredi 1 juin 2012

Dans un monde parfait

Comme vous le savez, ma liste, déjà longue, d'échecs sentimentaux s'est vue ajouter une nouvelle ligne récemment, suite aux remous de mon histoire avec Andersen. Cet épisode ne m'a pas plongée, comme je le craignais, dans un abîme de déprime et de remise en cause entière de ma vie. La preuve, s'il en est, que l'année qui vient de se dérouler m'a vraiment blindée (peut-être même trop…). Pourtant, ce brusque retournement de situation est très mal tombé dans le cheminement de reprise de confiance que j'avais débuté il y a quelques mois. Quand on tombe de cheval, la meilleure chose à faire, c'est de remonter immédiatement en selle et vaincre son échec. Il n'en va pas de même pour les relations amoureuses. D'une part parce qu'un coup de coeur ne se commande pas et ne se trouve pas à tous les coins de rue. D'autre part parce qu'il n'y a rien de plus stupide que d'oublier une personne dans les bras d'une autre. C'est le meilleur moyen de créer une relation instable, insatisfaisante, frustrante, et désastreuse. J'en sais quelque chose car c'est de cette façon que j'ai mené ma période de "célibat" : oublier la relation la plus sérieuse que j'ai eue dans ma vie en me jetant dans les bras de quelqu'un d'autre, puis oublier cette relation de substitution en me jetant dans les bras d'un nouvel homme et ainsi de suite.

Tout cela pour en arriver là, au même point qu'avant, un an et demi plus tard.

vendredi 25 mai 2012

Il était une fois... une belle fin de mai

Parfois dans la vie, des petits miracles arrivent. Le printemps arrive enfin sur Paris alors qu'il pleuvait des cordes il y a quelques jours encore. Une personne proche finit par se remettre d'une dépression dans laquelle elle était plongée depuis le début de l'année. Une chaîne de télévision décide d'avancer la date de démarrage de sa télé-réalité de l'été, à ma plus grande joie.
Parfois donc, des petits miracles arrivent. Et quand un de ces miracles vous concerne plus particulièrement, les journées deviennent lumineuses et légères. Ça a été mon cas cette semaine.

Comme vous l'aviez peut-être lu, mon histoire de quelques semaines avec Andersen s'était brusquement interrompue le jour où il avait lu ce blog et avait décidé que nous n'attendions pas la même chose (voir l'article "24 heures chrono"). Ce retournement de situation m'avait plongée dans de nouvelles interrogations concernant la constance des gens, la difficulté de trouver quelqu'un de bien, qui croit en ce qu'il dit et qui respecte la personne en face. Et j'avais à nouveau perdu l'espoir de pouvoir un jour me trouver dans une relation belle et saine, auréolée d'un happy ending. Après avoir effacé Andersen du répertoire de mon téléphone, j'avais pris la décision de tourner la page aussi vite que lui et d'oublier ce fâcheux épisode.


jeudi 24 mai 2012

24 heures chrono

En revenant de ma semaine de vacances il y a quelques jours, je savais que je devais me remettre à écrire mes chroniques, pour ne pas faire mourir ce blog qui me tient à coeur. Mais en prenant mon ordinateur pour commencer à rédiger, je me suis sentie bloquée. Pas d'inspiration, pas d'envie d'écrire sur ma semaine à l'UCPA de peur de ne pas savoir exprimer à l'écrit les moments géniaux que j'y ai passé, pas de source de questionnement ou de contrariété dans ma vie qui m'incitent à m'épancher de façon narcissique sur ce blog.
Bref, j'ai eu l'impression d'être arrivée face à un mur inspirationnel, et je me suis sentie très contrariée contre moi-même. Mais finalement, la source d'inspiration est arrivée… Et j'aurais bien aimé qu'elle n'apparaisse pas.

Si vous êtes des lecteurs assidus, vous savez certainement que j'avais commencé une histoire avec un certain Andersen depuis un peu plus d'un mois. Une histoire que je trouvais belle, qui me faisait du bien, et dans laquelle j'avais envie de m'investir aussi longtemps qu'elle resterait plaisante. Depuis mon retour de Guadeloupe, j'avais même l'impression qu'il s'investissait autant voir plus que moi, et j'avais enfin réussi à me sentir en confiance et à être moi-même avec lui.
Pourtant, je suis au regret de vous apprendre que cette histoire s'est malheureusement finie cette semaine, et que ce blog en a probablement été l'élément déclencheur. 

mardi 22 mai 2012

My friends are my life jacket

Depuis que j'ai décidé d'écouter les conseils de mes ami(e)s, ma vie a complètement changé. En bien. Je crois que ce fut ma première bonne résolution prise en 2012. Arrêter de négliger leur aide, arrêter d'avancer à l'aveugle dans ma vie qui était déjà partie un peu trop en vrille. Tenter de voir si ma chance ne tournerait pas si je décidais de faire davantage confiance à leurs avis qu'à mon intuition.

Avant cette décision, j'étais "insupportable", aux dires d'Ambre. En effet, je passais un temps considérable à raconter les rebondissements de ma vie affective aux différentes personnes en qui j'avais confiance. A Solenne devant un cocktail au bar Le Diable des Lombards, à Amélie pendant un dîner dans un restaurant de la rive gauche, à Ambre au détour d'un couloir de mon ancienne agence de pub, à Clarisse devant un verre de Sauvignon sur la terrasse du Yuppies Café. Chaque déballage donnait lieu à des avis et des conseils de leur part, parfois différents selon le caractère de la personne que j'avais en face, mais parfois aussi unanimes, ne me laissant pas beaucoup de marge de manoeuvre. Pourtant, je les appliquais rarement, voire jamais, préférant n'en faire qu'à ma tête, quitte à me planter lamentablement comme souvent.

dimanche 29 avril 2012

Un petit voyage et puis revient

Chers lecteurs,

Je m'envole demain pour un petit séjour en Guadeloupe, et je vous adresse ce petit message pour vous prévenir qu'il n'y aura pas de nouvelle chronitque publiée avant la semaine prochaine. Toutefois, je penserai à vous sur la plage, en préparant les prochaines confidences et réflexions dont je vous ferai part à mon retour.

Bons week-ends et ponts du début du mois de mai à tous! 
A bientôt!

vendredi 27 avril 2012

Les liaisons foireuses, ou comment le Vicomte de Valmont continue de frapper

En lisant mes précédents articles, vous avez dû vous rendre compte que les histoires que j'ai vécues ces deux dernières années n'ont pas été des plus satisfaisantes. Et que je commence à en connaître un rayon sur les fiascos sentimentaux et sur les dangereux prédateurs masculins qui rôdent en liberté dans nos bars ou nos lieux de travail. Mais jusqu'à présent, j'avais l'impression d'être la seule à vivre ce genre de choses. D'ailleurs, une réflexion que m'ont souvent faite les différents amis à qui je raconte ma vie, c'est : "Mais où trouves-tu ce genre de mecs? D'où sors-tu ces histoires?". 
A leurs yeux, je suis une sorte d'anthropologue qui part à la rencontre de monstres et à la recherche d'aventures dans le monde effroyable de la drague, afin de les délecter de mes récits incroyables. J'ai moi-même fini par ne plus croire à la possibilité d'un happy ending pour moi et à me persuader que ma vie serait faite d'une succession d'échecs plus dévastateurs les uns que les autres. J'avoue que depuis ma rencontre avec Andersen, j'ai quelque peu amélioré mes prévisions, en espérant être, pour une fois, tombée sur un mec bien. Mais, passons, et n'allons pas plus vite que le cours des choses : l'histoire nous le dira en temps voulu.

jeudi 26 avril 2012

D'après toi, on est en couple ou ... ?

Quand on commence une relation, il y a toujours des moments d'incertitude sur notre façon d'agir. On ne connaît pas encore bien les goûts et les habitudes de l'autre, on n'ose pas forcément faire les premiers pas, et encore moins se montrer sous notre jour le plus naturel.
Les moments passés ensemble, aussi magiques et enivrants qu'ils soient, n'en restent pas moins sources de questions. Les premières fois où l'on s'embrasse : "Est-ce que je ferme les yeux ou les laisse ouverts ?". Les premières fois où l'on marche dans la rue côte à côte : "Est-ce que je dois mettre ma main dans la sienne, ou est-ce un truc qu'il déteste ?". Les premiers week-ends passés loin l'un de l'autre: "Est-ce que je dois l'appeler pour entendre sa voix et prendre des nouvelles, ou le laisser tranquille et attendre qu'il revienne ?".
Cela donne des situations assez comiques au quotidien. Pour essayer de rester la plus glamour et mystérieuse possible, j'oublie mes t-shirts larges et leur préfère une belle nuisette pour dormir avec lui ; plutôt que de dévorer ma tartine beurrée au saut du lit, le regard vague, je prends soin de me nettoyer le visage et de mettre de l'ordre dans mes cheveux avant de m'attabler devant le petit déj', l'air épanoui ; je range mon appartement tous les jours, pour éviter que le bordel naturel ne revienne au galop, et je fais mon lit tous les matins!

Ce ne sont bien sûr que des situations anecdotiques qui font place, progressivement et inexorablement, à nos vraies habitudes, nos vraies façons d'agir au quotidien, quand on réalise qu'on peut avoir confiance en l'autre et commencer à se lâcher. Mais qu'en est-il des sentiments, des attentes, des projets et projections ? Voir que mon copain me trouve sexy même quand je me brosse les dents, c'est facile. Mais savoir s'il s'implique autant que moi dans la relation, c'est beaucoup plus flou. Je me demande alors : qu'est-ce qui définit une vraie relation ? A partir de quel moment peut-on réellement se considérer en couple ?

vendredi 20 avril 2012

Amour, ruptures et profils Facebook

Events, like, friends, retweet, MT, hashtag, comments… Vous l'aurez compris, cet article va emprunter des voies à la fois geeks et branchées, car j'ai décidé, aujourd'hui, de m'interroger sur la place des réseaux sociaux dans nos vies. Avez-vous déjà pris conscience de la dépendance extrême que nous entretenons avec Facebook (en première position pour moi) ou encore Twitter ? Que ce soit au boulot, le soir chez moi, ou même dans la rue ou la salle d'attente de mon orthoptiste, depuis que j'ai fait l'acquisition d'un smartphone, il n'y a pas une journée qui passe sans que j'aille consulter ces sites et que je m'abreuve du flot d'informations qu'ils déversent. Être présent sur les réseaux sociaux est un peu inévitable de nos jours, au risque de ne pas être tenu au courant des soirées à venir ou d'apprendre avec 6 heures de retard le décès de Whitney Houston. Mais au-delà de cette utilisation purement utilitaire, j'ai voulu me pencher sur les conséquences plus complexes des réseaux sociaux dès qu'ils touchent à nos relations amoureuses.
Par exemple, doit-on bloquer l'accès de notre profil Facebook à toutes les personnes avec qui on a couché dans le passé? Facebook ne représente-t-il pas une menace pour les relations de couple? Comment réussir à se remettre d'une rupture quand la vie de notre ex se déroule chaque jour sous nos yeux impuissants?

lundi 16 avril 2012

Young adult along the way

Commencer une nouvelle histoire avec quelqu'un, c'est comme marcher sur un petit chemin fleuri et ensoleillé juste au bord d'un précipice : c'est à la fois grisant et effrayant, agréable et risqué. Et c'est exactement le chemin que j'emprunte en ce moment, depuis que j'ai rencontré Andersen (voir l'article Once upon a friday night in Paris). Ce n'est pas son vrai prénom évidemment, mais si je le surnomme ainsi, c'est en référence à l'écrivain danois Hans Christian Andersen. Car, je ne vous l'avais pas précisé, mais ce jeune homme que j'ai rencontré il y a quelques semaines part vivre au Danemark pendant toute la saison estivale pour raisons professionnelles. Trois mois d'absence, ce n'est pas grand chose, vous avez raison. Mais je pense que c'est assez inconfortable et risqué (encore ce mot!) quand deux personnes viennent de se rencontrer et n'ont eu droit qu'à quelques semaines pour se connaître.

jeudi 12 avril 2012

When in Rome

Un des romans, que vous connaissez j'en suis sure, et qui m'a énormément aidée l'année dernière à ne pas me laisser abattre par la douleur causée par Mister Draper (voir l'article Sexe, mensonges et "advertisement"), c'est "Mange, prie, aime" d'Elisabeth Gilbert. Dedans, il y a une citation qui m'a marquée et qui explique comment soigner son coeur brisé : "Vitamine E, dormir davantage, boire beaucoup d’eau, partir en voyage loin de la personne qu’on a aimé, méditer et enseigner à son cœur que cela est le destin". L'année dernière, à l'époque où Mister Draper a rompu avec moi, je suis partie quelques jours au Maroc, un pays que je ne connaissais pas. J'avais placé énormément d'espoirs dans ce voyage pour réussir à l'oublier, ouvrir mes perspectives d'avenir et ma vision des choses. Au final, la blessure était trop récente, le séjour trop court, et j'ai passé mes nuits à rêver de lui. C'est pourquoi ma foi dans la solution de l'oubli par les voyages était un peu ébranlée.

vendredi 6 avril 2012

Once upon a friday night in Paris

Le week-end dernier, j'ai dormi 9 heures en totalité. 9 heures, c'est ce que mon corps me réclame d'habitude pour une seule nuit. Autant dire que je ne faisais pas bonne figure le dimanche soir à 21h, en me traînant vers mon lit. Pourtant, malgré la fatigue physique, ma tête était remplie des moments géniaux que je venais de vivre au cours de ces dernières 48 heures.
J'avais l'impression d'être revenue à l'époque du début de mes études (de mes 20 ans quoi!). Vous savez, les belles années où l'on pouvait boire de l'alcool en grande quantité, se coucher sans enlever son jean, dormir d'un sommeil de plomb, se lever le lendemain avec une légère fatigue au niveau des yeux, et repartir gaiement pour la prochaine soirée (qui avait lieu le soir-même en général). C'était aussi l'époque de l'insouciance, des bons délires entre potes, des découvertes de ce que la vie peut nous offrir de mieux. L'époque où l'on était un peu débile, car encore trop jeune. Celle où l'on pouvait encore sécher le cours du lundi matin, avant d'avoir un boulot et des jours de congés à poser.

mercredi 4 avril 2012

Sexe, mensonges et "advertisement"

Comme je vous le disais dans mon précédent article, la fidélité est un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Et cela peut notamment s'expliquer par cet épisode sentimental très douloureux qui a occupé l'année de mes 25 ans. Je vous préviens tout de suite : ce qui suit est un article-pavé, qui ne signifiera pas grand chose pour vous mais qui représente une étape de reconstruction nécessaire pour moi. Ce qui explique que je m'autorise à le publier, au détriment de votre temps et de votre patience ! 
Pour protéger son identité, j'utiliserai le pseudonyme Mister Draper pour désigner le protagoniste principal de cette histoire. Parce que l'homme dont je vais vous parler aujourd'hui était (et est toujours) créatif dans mon ancienne agence de pub. Et qu'il est aussi menteur et lâche que Don Draper, le héros de la série Mad Men.

lundi 2 avril 2012

Baby talk, baby plans

Je discutais avec une de mes amies l'autre jour, dans un café parisien rue des Pyramides, à propos de notre perception des enfants (de NOS futurs enfants, oserais-je dire). Mon amie Amélie est casée depuis bientôt sept ans avec son copain et ils ont surmonté ensemble des épreuves comme la séparation géographique, la fin des études, la recherche d'un emploi. Après avoir emménagé dans le même appartement, il est tout naturel qu'ils en viennent à parler de nouveaux projets d'avenir. Et si le sujet du mariage est quelque chose qu'elle envisage avec sérénité et évidence, elle m'a semblé un peu moins sûre concernant les enfants.
"Je ne connais rien aux enfants! Je ne sais même pas à quel âge ils sont sensés savoir marcher ou parler" m'a-t-elle dit en reposant sa tasse de thé sur la table.
"Et moi, j'ai l'impression que les enfants ne m'aiment pas. Je ne sais jamais comment agir avec eux, ils m'impressionnent, ils me tétanisent même!" lui ai-je répondu.
Tout en nous rassurant mutuellement sur le fait que ni elle ni moi ne nous sentions douées du fameux instinct maternel, elle a rajouté quelque chose qui m'a interpellé. Sa plus grande peur, m'a-t-elle dit, c'est de se lasser de ses enfant au bout de quelques années et de se sentir prisonnière d'obligations familiales sans pouvoir retrouver sa vie de femme. En y réfléchissant intérieurement, j'ai réalisé que mon inquiétude concernant mes futurs potentiels enfants porte plutôt sur le fait de rater leur éducation et de ne pas savoir poser les bonnes limites, ni trop laxistes ni trop sévères. Par exemple, saurai-je interdire à ma fille de se maquiller pendant son adolescence sans qu'elle finisse par me détester? Saurai-je attendre le moment propice pour acheter un téléphone portable à mon fils? Comment gérer les comptes Facebook, les premières relations amoureuses? Et puis surtout, comment supporter les conflits avec mes enfants, le jugement qu'ils porteront sur moi, alors que j'ai déjà du mal avec le jugement des inconnus dans la rue?

jeudi 29 mars 2012

Fidèle jusqu'à la rupture

Il y a quelque semaines est sorti le film à sketchs "Les Infidèles", avec notre nouvelle star nationale Jean Dujardin. Je suis allée le voir avec mon amie d'enfance Solenne, un dimanche après-midi, à l'UGC des Halles. J'étais persuadée d'en ressortir avec encore plus de ressentiment que d'habitude envers les hommes en général, et plus particulièrement ceux qui trompent leur femmes. Et le sujet de la fidélité dans le couple, abordé en long et en large dans les médias pour la promo du film, m'a plongée dans des questionnements liés à mon histoire personnelle.

mercredi 28 mars 2012

On s'y met ?

Célibataire, parisienne, dynamique, jeune, mignonne, un peu sportive, un peu artiste, assez flippée, jamais à court d'espoir et de bonnes idées, mais surtout carrément paumée au niveau sentimental.
Non, ce n'est pas un extrait de mon CV, mais juste quelques mots pour me définir, telle que je suis actuellement. Je viens d'avoir 26 ans et de clore mon premier quart de siècle, j'ai vécu, j'ai appris à me connaître, j'ai aimé, j'ai subi quelques profondes blessures, j'ai perdu pas mal d'illusions. Bref, ces 25 dernières années ont fait de moi une fille, ou une jeune femme pourrais-je dire (à 26 ans, il est temps que je m'imagine en tant que "jeune femme"!), qui n'est ni faible ni forte. Juste encore en train de se chercher.