vendredi 25 mai 2012

Il était une fois... une belle fin de mai

Parfois dans la vie, des petits miracles arrivent. Le printemps arrive enfin sur Paris alors qu'il pleuvait des cordes il y a quelques jours encore. Une personne proche finit par se remettre d'une dépression dans laquelle elle était plongée depuis le début de l'année. Une chaîne de télévision décide d'avancer la date de démarrage de sa télé-réalité de l'été, à ma plus grande joie.
Parfois donc, des petits miracles arrivent. Et quand un de ces miracles vous concerne plus particulièrement, les journées deviennent lumineuses et légères. Ça a été mon cas cette semaine.

Comme vous l'aviez peut-être lu, mon histoire de quelques semaines avec Andersen s'était brusquement interrompue le jour où il avait lu ce blog et avait décidé que nous n'attendions pas la même chose (voir l'article "24 heures chrono"). Ce retournement de situation m'avait plongée dans de nouvelles interrogations concernant la constance des gens, la difficulté de trouver quelqu'un de bien, qui croit en ce qu'il dit et qui respecte la personne en face. Et j'avais à nouveau perdu l'espoir de pouvoir un jour me trouver dans une relation belle et saine, auréolée d'un happy ending. Après avoir effacé Andersen du répertoire de mon téléphone, j'avais pris la décision de tourner la page aussi vite que lui et d'oublier ce fâcheux épisode.


C'était sans compter un petit miracle. Un peu comme dans un film, quand le héros réalise qu'il a fait le mauvais choix, fait demi-tour dans un aéroport et court retrouver la fille qu'il aime pour éviter qu'elle ne se marie avec quelqu'un d'autre (un peu comme la fin du film L'Arnacoeur). Bon ok, je vais trop loin dans le délire, et je ne voudrais pas qu'Andersen flippe une nouvelle fois en lisant ça (private joke). Mais pour la première fois depuis très longtemps, j'ai été complètement surprise par la direction qu'a soudainement pris ma vie.
En effet, contre toute attente, Andersen m'a recontactée pour me demander que l'on se revoit. Très réticente et amère, j'ai quand même accepté, curieuse de savoir ce qu'il avait à me dire. Assis face à face à une table de café à Villiers, à l'heure exacte où il me larguait une semaine plus tôt, j'ai écouté Andersen reconnaître avec sincérité et regret qu'il avait pris la mauvaise décision. Après avoir passé les derniers jours à réfléchir à tout cela et se poser les questions qu'il avait voulu éviter jusqu'à présent, il en était arrivé à la conclusion qu'il voulait être avec moi et s'investir dans ce qu'on avait commencé ensemble. Un homme qui revient sur sa décision et qui réalise que je suis celle qu'il veut, cela tient du mythe urbain pour moi! D'habitude, les histoires que je vis ou que l'on me raconte ne prennent jamais, ô grand jamais, cette tournure-là.

Après l'effet de surprise de cette annonce, et la jubilation narcissique et primaire de se sentir en position de force, les questions ont recommencé à faire surface dans ma tête.
Pourquoi revient-il vers moi? Est-ce qu'il ne va pas, à nouveau, changer d'avis dans quelques jours? Puis-je vraiment compter sur lui? Dois-je le pardonner et lui faire confiance? 
Dans ces cas-là, la décision se prend comme au poker : c'est quitte ou double. On peut refuser de redonner sa confiance, au risque de passer à côté de quelque chose de bien ; ou on peut abaisser à nouveau ses barrières en se disant que l'autre en face n'a aucun intérêt à jouer avec nous et qu'il doit forcément être sincère.
J'ai choisi la deuxième option. Peut-être par excès de naïveté et de romantisme. Ou peut-être parce que j'estime que cette histoire-là en vaut la peine, et que j'ai envie de la faire durer pour voir ce qu'elle peut devenir. Cette rupture de quelques jours aura été un vrai gâchis, tant au niveau des émotions ressenties que du temps perdu sur les quelques semaines qui nous restaient avant le départ d'Andersen au Danemark. Mais s'il fallait en passer par là pour crever l'abcès, dévoiler la personnalité de chacun et repartir sur de bonnes bases, alors ainsi soit-il.

Au final, le mois de mai 2012 aura été beaucoup plus satisfaisant que celui de l'année précédente. Je suis soulagée d'avoir rompu la malédiction! Et en plus d'une période de sursis pour cette relation, j'ai gagné un nouveau lecteur, qui me conseille sur de nouveaux sujets d'articles et qui se sert de ce que j'écris pour apprendre à mieux me comprendre.

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